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MON VILLAGE - 2017 - 2018
Au travers de ce projet photographique que j’ai réalisé pour mon BTS Photographie, je voulais redécouvrir le village de Tournon dans lequel j’ai grandi. Je souhaitais montrer ces artisans, commerçants que je connaissais depuis toujours et qui permettent au village d’être aussi dynamique. J’ai souhaité immortaliser de même l’architecture chargée d’Histoire des bâtiments les plus iconiques du village. Pour compléter ce travail l’histoire des sujets photographiés est racontée en remontant parfois quelques siècles auparavant.
Images et textes soumis à des droits: ©Lucas Frayssinet

La bastide de Tournon d’Agenais
L’étymologie de Tournon vient du latin et signifie « mont » mais aussi enceinte circulaire, en effet le village est situé sur le plateau en forme d’ovale d’un pech rocheux à 217 mètres d’altitude. L’Histoire du village est très ancienne, dès l’Antiquité on soupçonne une présence humaine. Les premières édifications seraient datées de l’époque Gauloise mais un manque de documents ne permet pas de situer les dates exactes. A son commencement, la structure du village se formait en carré entre l’actuel jardin public et l’actuelle église. Tournon fut évoqué et détruit une première fois en 1212 par une croisade des Albigeois. En 1249, Raymond VII de Toulouse ordonna l’extension du village autour d’une place centrale. En 1257, Tournon est considéré comme l’un des 12 Baillis d’Aquitaine. Sa fondation officielle est datée de 1271 où elle acquiert ses premiers privilèges à la mort d’Alphonse de Poitiers, comte de Toulouse. Tournon est prit par les Anglais en 1279 qui achèvent la construction du village et créent des fortifications importantes car lors de la guerre Tournon était une ligne directe de défense contre les français. En 1293, Tournon fut repris pendant 10 ans par les français mais redevient rapidement Anglais. En 1318 Le village est officiellement annexé par la couronne Anglaise mais en 1324, le comte de Valois reprends Tournon et l’Agenais. En 1338, la guerre de cents ans affecte le village avec le siège de Penne en juin de cette année là. Cette guerre entraine misère, la population chute de 50 pour-cent, le retour à la normale se fera aux alentours de 1450. S’en suit les guerres de religion entre 1560 et 1594: Tournon était une forteresse protestante et servait de refuge. Mais en 1570 un pillage est effectué par les catholiques qui tuent et pillent l’intégralité du village, démolissant l’Eglise située à l’actuel Jardin Public. Lors de la montée au trône de France par Henri IV en 1593, il encourage l’apaisement et favorise la reconstruction tout en prônant la supériorité catholique qui a ainsi triomphé. En 1601, Monseigneur de Vilars est envoyé afin de s’occuper du village et reconquiert les esprits, il met en place la nouvelle Eglise à l’Abescat jusqu’en 1886, date de construction de la nouvelle Eglise existante encore de nos jours. En 1642, le roi ordonne la suppression des fortifications, Tournon perd alors son aspect guerrier. Lors de la fin du XVIII ème, du a un accident de calèche qui couta la vie à sa femme dans la descente de la côte des oies, le maire de l’époque fit réaliser l’actuel accès par le Tour de Ville. Enfin pendant la seconde guerre mondiale, Tournon fut marqué, le 3 Juillet 1944 par la mort de 9 personnes dont 2 fusillés devant le mur de la gendarmerie actuelle lors d’un débarquement d’Allemands, Tournon était un village très résistant à l’ennemi. Aujourd’hui il compte 736 habitants au dernier recensement et est un village de campagne stable et calme.

Ancienne poste
Lors de sa première construction lors de l’extension du village autour d’une place centrale, ce bâtiment et ceux situés derrière étaient des maisons à cornières avec des arcades tout autour de ce pavé de bâtisses. Au milieu du XXème siècle y figurait un magasin de jouet tenu par Monsieur Béziat. Avant 1957 la poste était située chez Mr et Mme Carles, de l’autre côte de la rue, derrière le préau de l’école primaire. Ce bâtiment a été construit en 1957, il devient ainsi la poste du village lors de la fin de son édification. Malheureusement, depuis 2012 le service postal fut délocalisé à la Mairie et la bâtiment mis en vente. Il fut racheté il y a 3 ans et restauré en maison d’habitation.

Le stade et le club de rugby de Tournon
La création du club de rugby de Tournon s’effectue en 1970 avec l’appellation UST (Union Sportive Tournonnaise). La création est effectuée par Jean Théron, le premier président du club avec l’aide notamment d’André Laurent, Lucien Frayssinet, René Barral, Gilbert Annibal et les frères Maury. Le premier terrain du club se situait au bord du Boudouyssou (cours d’eau local), par conséquent le terrain se retrouvait inondé régulièrement. Ce premier terrain du club de rugby était prêté par Pierre Tira sur ses propres parcelles agricoles afin que les joueurs puissent jouer et s’entrainer. Lors de leur première saison les l’équipe évoluait en quatrième série et ne disposaient d’aucune infrastructures, les joueurs allaient ainsi se laver dans le cours d’eau voisin et les vaches servaient à l’entretien de la pelouse. L’année d’après, les premiers vestiaires étaient en planches et les joueurs allaient maintenant se doucher aux écoles. Après cinq années ils acquièrent l’eau et l’électricité. A partir de 1983, le club évolue en honneur, le terrain déménage pour créer le stade de rugby actuel situé à la croix Daniel en 1982-83 avec la construction de la tribune et de la pelouse. L’équipe y accède la saison suivante. Le stade est dès lors devenu l’une des attractions principales du village chaque week-end, avec des tribunes combles. Les Tournonnais venaient en famille et étaient éduqués autour de ce sport dès leur enfance. C’est en 1986 que le club accède à son plus haut niveau: en fédérale 3, 3ème division. En 1998, près 28 ans de loyaux services, Jean Théron quitte la présidence du club, il est remplacé depuis par Jean-Paul Mirabel. En 2013, Tournon est sacré champion de France honneur et évolue depuis en fédérale 3. Pour la saison 2019-2020, une fusion avec les clubs voisins de Fumel et de Saint Vite va s’effectuer permettant ainsi d’avoir un club avec plus de moyens humains et financier. Ce qui ferait de cette nouvelle entente USVL 47 (Union Sportive Vallée du Lot) un club de territoire qui sera présidé par Claude Martin et Jean-Paul Mirabel avec l’aide de Michel Marsan et Philippe Lacam en co-présidents.

Porte de la ville
Ancienne porte principale du village, qui est d’ailleurs toujours aujourd’hui le seul accès qui permet aux véhicules d’aller en son sein. Elle fut construite à la fin du XIII ème siècle lors de la fortification du village par les Anglais. Elle fut démantelée en 1630 sous ordre de Richelieu lors de la « défortification » de Tournon. Le bâtiment de droite est devenu épicerie depuis plus d’un siècle. Elle fut notamment rachetée par Mme Lescoul Yvonne puis repris par sa fille Jeannine épouse Oullières. Pour l’anecdote célèbre autour de ce bâtiment, au dessus de cette épicerie (au niveau de la marquise actuelle) et des fois à son entrée se trouvait un perroquet qui parlait aux clients et leur demandait notamment lorsqu’ils sortaient « t’as payé?! » en patois local. L’épicerie est maintenant fermée depuis des décennies.

Maison à cornière et l’abescat
Cette maison est construite sur le principe du moyen-âge avec cette place vouée à l’échange commercial. Elle est construite en pans de bois avec un passage au rez-de-chaussée couvert afin de protéger les riverains des intempéries. Elle fut édifiée à la fin du XIII ème siècle lors de l’extension du village autour de la place centrale. Juste derrière, sous le clocher, se trouve l’Abescat, ancienne résidence des évêques d’Agen. Elle devient en 1601 l’église paroissiale après la destruction de la première située à l’actuel jardin public par les catholiques. Le rajout du clocher s’est fait en 1601 également lorsque la résidence devient Eglise. Cette manoeuvre fut dirigée par l’évêque Mgr Nicolas de Vilars qui donne sa résidence à l’Abescat pour en faire une église paroissiale jusqu’au 23 mars 1886, date de la fin de la construction de l’Eglise St Barthélémy actuelle. La porte de l’abescat date de 1700 environ et est toujours immaculée. Ce lieu est aujourd’hui salle des fêtes et de concerts, beaucoup d’événements y
sont organisés (lotos, soirées Blues, voeux du maire...). C’est un lieu central d’échanges pour la population du village de nos jours. De plus la façade typique est classée aux monuments historiques en 1912.
sont organisés (lotos, soirées Blues, voeux du maire...). C’est un lieu central d’échanges pour la population du village de nos jours. De plus la façade typique est classée aux monuments historiques en 1912.

Cour de l’école maternelle et clocher château d’eau
Cet emplacement est supposé occupé depuis l’époque Gauloise. Le premier château se situait sur les lieux actuels de l’église et de l’école maternelle formant ainsi un carré.
Après moult évènements, l’école des garçons y est créée et construite sur les ruines de l’ancienne chapelle des religieux de Saint François. L’église, située juste derrière fut édifiée entre 1884-1886 au style néogothique. Elle possédait un clocher situé coté rue, mais il fut abimé par les bombardements allemands et détruit en 1944-45. Tournon reste alors 10 ans sans clocher. En 1957, il y eu l’édification du clocher château-d’eau caractérisé par la croix située à son sommet, édifié sur plan octogonal, il est jugé « peu harmonieux à l’époque » créant ainsi débat, c’est en effet l’un des seuls existants en France. Il est situé de l’autre coté de l’église entre la sacristie et le chevet. Ce château d’eau alimente l’ensemble du village à partir de 1957 et crée un certain confort à la population qui n’as plus besoin d’aller quotidiennement au puits situé sur la place centrale.
Après moult évènements, l’école des garçons y est créée et construite sur les ruines de l’ancienne chapelle des religieux de Saint François. L’église, située juste derrière fut édifiée entre 1884-1886 au style néogothique. Elle possédait un clocher situé coté rue, mais il fut abimé par les bombardements allemands et détruit en 1944-45. Tournon reste alors 10 ans sans clocher. En 1957, il y eu l’édification du clocher château-d’eau caractérisé par la croix située à son sommet, édifié sur plan octogonal, il est jugé « peu harmonieux à l’époque » créant ainsi débat, c’est en effet l’un des seuls existants en France. Il est situé de l’autre coté de l’église entre la sacristie et le chevet. Ce château d’eau alimente l’ensemble du village à partir de 1957 et crée un certain confort à la population qui n’as plus besoin d’aller quotidiennement au puits situé sur la place centrale.

Maison de Mr et Madame Carles
Cette maison à l’architecture épurée et symétrique est chargée d’histoire. Elle servait autrefois d’Hotel relais pour les voyageurs. Elle fut rachetée en 1909, par le grand père de Robert Carles: Oswald, qui transforma le lieu en boulangerie en y construisant notamment le four à pain. Le fils Marcel prends le relais pendant la Première Guerre car son père est mobilisé, il l’est à son tour en 1917, mais sa tante parvient avec un ouvrier à maintenir le commerce. En 1922, Marcel reprend la boulangerie et son épouse effectue les tournées de livraison à cheval. La boulangerie faisait un excellent pain, avec une préparation longue et fastidieuse mais qui aboutit avec sa cuisson au feu de bois, à un pain qui durait toute la semaine, bien pratique par exemple pour les familles de paysans. La savoir faire acquis par Michel Carles à été transmis à son fils Robert à partir de 1940, date où Robert entra dans la
vie active dès ses 16 ans. Les produits étaient locaux, Robert s’alimentait chez Pierre Delpont le minotier situé au haut village. En 1950, le fioul remplace le bois pour la chauffe du four et en 1958, Robert épouse Jeanne qui s’occupe dorénavant de la vente du pain. Ils continuent ainsi jusqu’en 1985, date où Robert prends sa retraite. Mais la boulangerie ne ferme pas ses portes pour autant, le magasin prends le rôle de dépôt de pain jusqu’en 2002, date où tous deux se retirèrent définitivement du métier.
vie active dès ses 16 ans. Les produits étaient locaux, Robert s’alimentait chez Pierre Delpont le minotier situé au haut village. En 1950, le fioul remplace le bois pour la chauffe du four et en 1958, Robert épouse Jeanne qui s’occupe dorénavant de la vente du pain. Ils continuent ainsi jusqu’en 1985, date où Robert prends sa retraite. Mais la boulangerie ne ferme pas ses portes pour autant, le magasin prends le rôle de dépôt de pain jusqu’en 2002, date où tous deux se retirèrent définitivement du métier.

Le beffroi
Edifié en 1637, ce bâtiment est de structure quadrangulaire de 3 étages reposant sur deux arcades latérales. Lors de sa construction il était le symbole de la prospérité et du renouveau, après les guerres de religions on y place sa propre horloge mécanique. C’est en 1843 que le cadran lunaire est posé, fonctionnant sur le mécanisme de l’horloge. Ils fonctionnent en symbiose, le cadran est calqué sur l’aiguille des heures de l’horloge, toutefois un décalage de 7heures par an est à noter, il était remis à niveau ainsi tous les 2 ans. Ce cadran lunaire est crée pour être très utile aux paysans et vignerons, en effet à cette époque la culture vigneronne se développe à grand pas et l’agriculture prospère. Le mécanisme se modernise, la dernière fois fut en 1990 et corrige ce décalage. Le mécanisme est encore présent mais le tout fonctionne avec des éléments électroniques, c’est un des 5 derniers cadrans lunaires de France. La cloche du Beffroi date de 1648 et est classée Monument Historique depuis 1910. La croix située au pied est symbole de protection et datée de début du XIXème siècle.

Les 3 commerces du foirail
Ce bâtiment situé sur le foirail de Tournon a toujours été un secteur dynamique du village grâce à sa vie commerçante. Autrefois, l’épicerie actuelle servait aussi de quincaillerie et occupait toute la surface des 3 magasins actuels. Madame Nicolas en était la propriétaire, s’en suivit de Madame Salvant et de Madame Gould. En 2003, la mairie de Tournon rachète les locaux actuels de la boulangerie et de la boucherie afin d’y créer des maisons d’habitation et les 2 commerces actuels. Le magasin de gauche est resté une épicerie avec le rachat en novembre 2004 des murs et du fond de commerce par Evelyne Gary à Madame Gould. Ce qui a permis de continuer et persister dans le même esprit, c’est ainsi la dernière épicerie du village encore en activité. Le commerce du milieu est la boulangerie tenue par Christophe et Aurélie Valliquet depuis l’été 2010. A la création du commerce en 2003-2004 c’était Solange et Jean-Pierre Marmiesse qui avaient continué leur activité dans ce nouveau local. Le magasin de droite est devenu une boucherie dans la même année, changeant de locataires à une seule reprise. Depuis 2007, c’est donc Frédéric Lago qui tient le commerce avec l’aide de ses deux salariés.

Cour de l’école primaire
Située à l’extreme ouest de la bastide. Ce bâtiment est anciennement l’école des filles qui fut construite en 1937. Elle a un préau couvert, auparavant il était ouvert, pas de vitres comme aujourd’hui. Le bâtiment à gauche de la cour était l’endroit qui servait d’habitations aux instituteurs. Ces locaux sont devenus dans un premier temps bibliothèque destinée notamment aux élèves de l’école primaire, aujourd’hui c’est le périscolaire qui l’occupe et la bibliothèque a déménagé au deuxième étage de la mairie depuis 2013. A ses débuts, l’entrée à l’école se faisait aux alentours des 5-6 ans, équivalent CP et allait jusqu’au CM2 en suivant le même schéma qu’aujourd’hui. A la fin du CM2 le certificat de fin d’études était passé et c’était pour beaucoup la fin de leur scolarité. Il y avait 3 institutrices dans l’école des filles qui s’occupaient des élèves et deux salles de classes. Les garçons et filles se rejoignaient quotidiennement le midi et les garçons et filles mangeaient ensemble chez Mr Delbrel actuellement le restaurant du Beffroi. Ce monsieur faisait le bouillon, le légume ou les nouilles et chacun des élèves apportait sa propre viande et son gouter. Du à l’éducation et à la tradition de l’époque, les élèves se rejoignaient au catéchisme qui s’effectuait après l’école à l’Eglise Saint Barthélémy.

Hôtel de ville
Il est construit avec un principe de halle à arcades avec au dessus la mairie et l’administration, qui est typiquement local du sud-ouest. Cet édifice est reconstruit sous le style néogothique et agrandi à la fin du XIX ème siècle donnant ces trois arcades caractéristiques contre quatre avant les travaux. Un campanile est ainsi établi avec un fronton possédant un cadran solaire. La halle située en dessous reste un lieu de fêtes, d’échanges et de partages où notamment les écoles y organisaient le carnaval avec son grand spectacle. La halle sert aussi à célébrer la fête des rosières se déroulant fin Août, une tradition perpétuée depuis 1845 et qui récompense les filles de plus de 16 ans à la conduite exemplaire afin de les célébrer. Au bas-gauche de l’image le puit du village, il est profond de 35 mètres et fut creusé au début de l’Histoire de la bastide. Il servait ainsi quotidiennement jusqu’en 1957, date de fin de construction du clocher château-d’eau caractéristique du village et situé à l’Eglise Saint Barthélémy. Auparavant ce puit était donc la seule source d’approvisionnement pour les habitants du village.

Garage Mirabel
Appartenant à Jean Paul Mirabel, le garage et la station service sont le seul relais essence et garage automobile de Tournon. Cependant, ce service ne s’est pas toujours situé à cet endroit et le garage possède une histoire remontant jusqu’en 1950. En effet au commencement, c’est Roger Mirabel, père de Jean-Paul qui tenait son premier garage situé juste en face de la maison de Mr et Mme Carles, à la place du grand pin actuel qui se situe à l’intersection pour monter au village. Il établit donc son premier garage à partir de 1950, servant principalement à l’époque pour les motos, dans une bâtisse en pierre et dura jusqu’en 1965. Ce premier garage était situé juste en face de leur maison d’habitation qui s’étendait de l’actuelle coiffeuse jusqu’à la fin du foirail. Une partie de l’habitation servait aussi de bar du village et accessoirement de siège pour le club de rugby de Tournon à partir des années 1970. A partir de 1963 jusqu’en 1974 le garage se situait alors dans cette habitation, mais en parallèle Roger Mirabel commence à construire à partir de 1967 l’actuel garage se trouvant route de Fumel. Il finit la construction et ce nouveau bâtiment commence à fonctionner en 1974. Malheureusement, 5 ans plus tard Roger Mirabel décède. Lydie, la mère de Jean-Paul reprends alors la gérance durant quelques temps. Le temps pour Jean- Paul, sortant juste de son année d’armée, d’y créer et d’y établir sa société actuelle, en fonctionnement encore aujourd’hui. Jean-Paul maintenant ancien joueur et passionné de rugby, s’investit dans la vie du club pour en devenir le président à partir de 1998. Il dirige avec l’aide de son épouse Christine son commerce de vente et de réparation de voitures comptant 5 salariés, mais aussi en parallèle les équipes du club, dont la première évolue en fédérale 3.

Jean-Luc Rigal: Commercial en matériaux de construction
Né et ayant toujours vécu au sein de la région Tournonnaise qu’il qualifie comme son village de coeur, Jean-Luc est avant tout un passionné de rugby. Il y a joué pendant 30 ans et s’occupe aujourd’hui du club de Tournon avec engagement et c’est cette passion qu’il a d’ailleurs transmise à ses deux fils. Dans sa vie professionnelle il commença par des études agricoles. Après un premier travail, il intègre les établissements Laurent en 2002 où il y gère l’achat des matières premières ainsi que la vente et la relation clientèle. L’entreprise dans laquelle il travaille est chargée d’histoire, en effet on peut remonter jusqu’en 1900 où les 3 frères Laurent travaillaient déjà le bois. Jean, le fils de l’un des 3 frères, continua lui aussi le travail du bois. Avec son père ils ont ainsi monté ensemble leur premier bâtiment Route de Cahors. Par la suite, André, l’un des enfants de Jean reprend seul l’entreprise familiale en 1961 et c’est en 1970 qu’André acquiert l’actuel bâtiment plus spacieux situé Route d’Agen. Depuis 1999 la société fût rachetée par Pierre Delsol l’actuel gérant. Il développa et perpétua le même esprit de cette entreprise âgée de 3 générations. Les établissements Laurent sont spécialisés dans le bois et les bois spéciaux, la charpente, le sciage, les menuiseries mais aussi dans les matériaux de construction. C’est un magasin de proximité qui arrive toutefois à rayonner au niveau départemental malgré les importantes entreprises concurrentes. Aujourd’hui la société dénombre un total 12 employés et espère garder cette même dynamique de développement toujours croissante.

Jean-Michel Chevrier et Cathy: Eleveurs de chèvres
Jean-Michel est né à Tournon d’Agenais à la ferme familiale. Après son cursus scolaire, il rentre en tant que chef d’équipe chez les parquets Marty en 1980. Suite à une liquidation judiciaire, Jean-Michel est licencié en 2015 et se devait de se reconvertir. Dès ses 16 ans il avait toujours gardé en tête l’idée de reprendre la ferme familiale et natale, sa reconversion lui semble alors évidente. Après quelques travaux, il se lance dans l’élevage de chèvres quelques mois après. Il a aujourd’hui après trois ans d’élevage 135 mères qui produisent du lait et au total plus de 190, en comptant les chevrettes et les quelques boucs. Rapidement il émet le souhait de s’agrandir afin d’arriver à son objectif final de 180 mères productives. Il construit alors un second bâtiment qui est quasiment terminé afin de permettre un meilleur confort pour les chèvres qui s’acclimatent à ce nouvel environnement très facilement. Jean- Michel travaille avec sa compagne Cathy qui s’occupe du bien être des animaux, elle est salariée de l’exploitation et à le bon contact avec les bêtes. Tous deux se complètent parfaitement lors des traites qu’ils effectuent tous les jours matin et soir. C’est un travail au quotidien, sans trop de repos, les journées commencent tôt et finissent tard, mais pas de quoi décourager Cathy et Jean-Michel qui réalise son rêve d’enfant.

Pascal Lacroix: Artiste Céramiste
Originaire de Laon dans l’Aisne, c’est à Sauveterre la Lémance qu’il crée son premier atelier. Pascal est arrivé sur Tournon en 1986, il s’installe d’abord au lieu-dit « Franquet », puis attiré par l’architecture ancienne et pittoresque des premières bâtisses du haut-village, il restaure avec sa compagne Cathy cette maison du 13 ème siècle dans laquelle il installe sa galerie en 1990. Il déménage son atelier 4 ans plus tard. Depuis lors, il habite, crée et expose dans ce seul et même lieu. L’architecture lui offre de vastes volumes qui l’influencent dans ses travaux d’artiste et le pousse à produire des oeuvres céramiques assez imposantes et volumineuses. A ses débuts la production de Pascal était essentiellement usuelle et décorative, actuellement ses créations sont sculpturales. Il est notamment sensible à la fermeture de l’usine de Fumel qui symbolise la fin d’une économie, d’une période, d’un savoir-faire et impacte durement la population. Il s’attache depuis à un travail complet sur la métallurgie, à l’âge d’or de ce savoir ponctué par ses luttes ouvrières. Dans ce travail il va imiter à la perfection l’aspect de l’acier. C’est en grès émaillé qu’il donne l’illusion parfaite d’un autre matériau. De part ce style de vie et le cadre dans lequel il vit, Pascal est heureux et fier de vivre à Tournon d’Agenais au sein même d’un patrimoine chargé d’Histoire.

Pascale Laurendeau et Patrick Nouelle: Directeurs du camping « Ullule »
Pascale est la directrice administrative du camping et vient de Montauban. Elle a auparavant travaillé pour le groupe de camping CapFun dans les Landes où elle travaillait également dans la direction. Son travail l’a amenée à Tournon du à une envie de changement. Pascale gère entre autre les réservations, le personnel d’animation, de ménage et de la direction administrative du camping. Elle se plait à Tournon et également dans son travail qui lui prends aussi beaucoup de temps.
Patrick est le directeur technique du camping, originaire de Daglan en Dordogne, il est arrivé dans le Lot-et-Garonne à 21 ans grâce au rugby et à son précédent travail de contremaitre dans une entreprise de transformation de pins maritimes. Du à une reconversion professionnelle Patrick a eu l’envie de relever un dernier challenge: de diriger l’équipe technique du camping. Il a de deux à quatre employés en fonction de la saison et
s’occupe des gros travaux du camping tels la création de piscines, la mise en place de Mobil- Home mais aussi de l’entretien des espaces verts.
Le camping de Tournon était auparavant l’ancienne base de loisirs du village. Elle a été rachetée par le groupe CapFun, après quelques années de travaux le camping a ouvert pour la première fois en été 2015 sur le thème du Far-West. Les travaux d’agrandissement s’arrêteront en 2020 lorsque le camping aura ses 291 Mobil-Home en place. Il est déjà l’un des plus grand camping du département.
Patrick est le directeur technique du camping, originaire de Daglan en Dordogne, il est arrivé dans le Lot-et-Garonne à 21 ans grâce au rugby et à son précédent travail de contremaitre dans une entreprise de transformation de pins maritimes. Du à une reconversion professionnelle Patrick a eu l’envie de relever un dernier challenge: de diriger l’équipe technique du camping. Il a de deux à quatre employés en fonction de la saison et
s’occupe des gros travaux du camping tels la création de piscines, la mise en place de Mobil- Home mais aussi de l’entretien des espaces verts.
Le camping de Tournon était auparavant l’ancienne base de loisirs du village. Elle a été rachetée par le groupe CapFun, après quelques années de travaux le camping a ouvert pour la première fois en été 2015 sur le thème du Far-West. Les travaux d’agrandissement s’arrêteront en 2020 lorsque le camping aura ses 291 Mobil-Home en place. Il est déjà l’un des plus grand camping du département.

Benoit, Kristel Julie et Muriel Soulié: Adjudante de gendarmerie à la brigade de Tournon
Originaire d’Isère, Muriel est aujourd’hui commandante de la brigade de gendarmerie de Tournon d’Agenais. Au début de sa carrière, elle intègre celle de La Verpillière à ses 24 ans et se retrouve ensuite mutée aux quatre coins de la France. Elle arrive ainsi en Lot-Et- Garonne pour des raisons de praticité familiale. Dans la brigade, qui sert aussi de logements pour le personnel, 5 gendarmes sont sous les ordres de Muriel. Le bâtiment de la gendarmerie de Tournon est fermée au public depuis les années 2000 qui marque la fin de l’autonomie de la gendarmerie mais aussi sa fusion avec comité de brigade avec Fumel. Les bureaux de Tournon ferment définitivement en 2015. Mais depuis septembre 2018, les locaux sont réaménagés et la caserne retrouve peu à peu son dynamisme. Le travail de gendarme dans le secteur rural est surtout axé sur la communication avec l’habitant et la diversité de ses métiers. Malgré le léger manque de moyen de la Gendarmerie, leurs interventions se font le plus souvent pour des cambriolages, sur des décès litigieux mais aussi et trop souvent pour des conflits familiaux ou de voisinages.

Didier Balsac: Maire du village de Tournon et Agriculteur.
Possédant une exploitation agricole depuis 1979 Didier y cultive pruneaux et céréales. Il travaille au quotidien avec sa femme Francine. En 2002 ils se sont lancés dans le BIO et encouragent depuis longtemps le développement de cette façon de cultiver. En parallèle, Didier a toujours eu un intérêt particulier pour la vie locale et municipale où il s’engagea dès 1989 en tant conseiller municipal, puis en tant qu’adjoint et premier adjoint auprès du dernier maire Mr Lacam. Il est à son tour élu maire en 2014. Depuis il doit mélanger sa fonction d’élu au plus haut rang du village avec son métier de toujours: agriculteur. Le métier de maire prend effectivement du temps ce qui entraine bien sur des difficultés certaines sur sa vie d’agriculteur. Chargé de l’urbanisme dans la communauté des communes, Didier fit valider le projet de rénovation de la place centrale du haut-village et l’un de ses objectifs principaux fût d’avoir un village propre et fleuri qui donne l’envie qu’on le visite. Il envisage prochainement à prendre sa retraite d’agriculteur, afin de se consacrer pleinement à la commune.

Patrick Longuesserre: Eleveur de vaches - Agriculteur - Pruniculteur
Patrick est un agriculteur avec énormément de cultures diversifiées. Il commença cette aventure en Août 1988 après avoir effectué son BEP agricole à Nérac. Il reprends alors la ferme de ses parents qui comprend aujourd’hui majoritairement un troupeau de 30 mères de Blondes d’Aquitaine, 2 hectares et demi de pruniers où il cultive la prune d’Ente ainsi qu’une surface de 50 hectares de terres agricoles. Il en consacre 30 qu’il laisse en prairie pour ses vaches et le reste qu’il travaille en culture spéciale (tournesol et/ou maïs semence). Il a ainsi plusieurs sortes de cultures afin d’être économiquement stable, mais cette diversité
lui apporte aussi énormément de travail entre les foins, les moissons et la récolte des prunes qui démarre fin Août. Patrick encourage évidement les jeunes ayant l’envie à s’installer, car c’est avant tout un métier de passionnés et un métier plaisant malgré la charge de travail. Patrick est en parallèle un membre du conseil municipal de Tournon d’Agenais et sa femme Isabelle est très impliquée pour le dynamisme du village avec l’association « Les amis de la bastide » où elle y effectue du secrétariat.
lui apporte aussi énormément de travail entre les foins, les moissons et la récolte des prunes qui démarre fin Août. Patrick encourage évidement les jeunes ayant l’envie à s’installer, car c’est avant tout un métier de passionnés et un métier plaisant malgré la charge de travail. Patrick est en parallèle un membre du conseil municipal de Tournon d’Agenais et sa femme Isabelle est très impliquée pour le dynamisme du village avec l’association « Les amis de la bastide » où elle y effectue du secrétariat.

Laurent Gravriloff: Ostéopathe
Laurent est originaire du département des Deux-Sèvres, mais n’as pas toujours été ostéopathe. Il a en effet commencé par un travail dans une fromagerie puis a effectué de longs voyages à l’étranger. A la suite de cette expérience il décide de reprendre ses études et entame sa formation d’Ostéopathe à Bordeaux, il y rencontre ainsi son épouse durant ses études qui lui propose de venir dans son département d’origine: le Lot-Et-Garonne. Il commence alors son métier à Villeneuve sur Lot mais déménage rapidement à Tournon lors de la mise en place du projet de maison médicale. Il s’installe dans un premier temps au foirail en face des 3 commerces en mai 2011. Il est immédiatement bien accueilli par les habitants du village qui apprécie ses méthodes de soins. En novembre 2012, il intègre la maison médicale qui regroupe un médecin traitant, une dentiste, un kinésithérapeute mais aussi un cabinet d’infirmier(e)s et un orthoptiste afin d’assurer un pôle de santé complet qui réponds au mieux aux besoins de ses patients. Laurent continue à se former pour apprendre et developper de nouvelles techniques de soin afin de maximiser le bien être du patient. Il se plait dans ce cadre agréable avec ces gens agréables et prends énormément de plaisir à exercer ce métier.

Christine et Julie: Maitresses en école maternelle
Julie est la maitresse de la classe des grands dans l’école des petits de Tournon d’Agenais. Elle a le métier de professeure des écoles en tête depuis l’adolescence, elle a donc fait ses études en conséquence et notamment à Agen, où elle passe le concours d’entrée il y a 15 ans avec succès et se retrouve affectée dans le Fumelois. Trouvant la région fort sympathique elle reste dans le canton et se retrouve à Tournon à partir de l’année 2015, remplaçant ainsi Roberte l’ancienne directrice de l’école maternelle. Les classes qu’elle gère d’une année à l’autre changent tous les ans en fonction du nombre d’élèves inscrits, elle peut avoir des moyenne section jusqu’aux CP.
Christine est maitresse des touts petits jusqu’aux moyenne section. Elle a un parcours similaire à Julie, seulement les formation n’étaient pas les même. Christine passe son Bac en 1980, puis passe un concours différent: celui de l’école normale. Institutrice puis professeure des écoles elle fait ce métier depuis ses 21 ans. Après 37 ans d’ancienneté à apprendre à des tout petits jusqu’aux CM2, elle se sent toujours aussi fière et épanouie par son métier. Elle accueille dans sa classe des tout-petits, petits et moyenne section. Elle pose un rythme différent, pendant cet âge la, des 2 ans et demi jusqu’aux 5 ans elle leur apprends surtout du vocabulaire, mais le tout en s’amusant avec des activités ludiques et pratiques. C’est pour elle un métier épanouissant et passionnant.
Christine est maitresse des touts petits jusqu’aux moyenne section. Elle a un parcours similaire à Julie, seulement les formation n’étaient pas les même. Christine passe son Bac en 1980, puis passe un concours différent: celui de l’école normale. Institutrice puis professeure des écoles elle fait ce métier depuis ses 21 ans. Après 37 ans d’ancienneté à apprendre à des tout petits jusqu’aux CM2, elle se sent toujours aussi fière et épanouie par son métier. Elle accueille dans sa classe des tout-petits, petits et moyenne section. Elle pose un rythme différent, pendant cet âge la, des 2 ans et demi jusqu’aux 5 ans elle leur apprends surtout du vocabulaire, mais le tout en s’amusant avec des activités ludiques et pratiques. C’est pour elle un métier épanouissant et passionnant.

Jérôme Brouat: Chef d’une équipe des Pompiers de Tournon d’Agenais:
Habitant Cazideroque Jérôme se situe à quelques kilomètres du village, il est aussi agriculteur, et a une vie familiale bien remplie. Il est arrivé aux pompiers de Tournon par hasard, en recevant un courrier de la mairie qui souhaitait créer une caserne sur le village et qui cherchait donc des personnes volontaires pouvant assurer cette tâche. Jérôme s’y prête volontiers, pour lui c’est un nouveau challenge. Il arrête le rugby où il était en fin de carrière pour se consacrer à la brigade et à sa formation de pompier. Il suit des formations à partir d’avril 2004. En septembre 2007, l’aventure des pompiers se lance au bâtiment de l’ancienne Cuma légumière de Tournon. Cela fait maintenant 12 ans aujourd’hui et il espère voir encore des nouveaux pompiers volontaires arriver à la brigade. Jérôme est chef d’une équipe de 5 pompiers volontaires. Il y a ainsi 3 équipes comme la sienne au sein de la caserne et toutes fonctionnent ensemble: par roulement de leur planning d’astreinte. La caserne de Tournon intervient sur 7 Communes et comptabilisent environ 150 interventions par an, principalement pour du secours à la personne.

Bastien Boursinhac: Terrassement
Bastien est un enfant du village et passionné de rugby depuis tout petit, cela fait maintenant vingt ans qu’il pratique ce sport. Il a toujours habité tournon sur la ferme agricole céréalière de ses parents qu’il a d’ailleurs suivi dans les champs durant toute son enfance. Mais Bastien ne voulait pas de ce métier, il découvre alors le terrassement qui l’intéresse d’avantage. Il poursuit alors ses études dans ce domaine et travaille sur Cahors pendant 10 ans. Cependant il a toujours voulu avoir sa propre entreprise chez lui sur la ferme à Tournon. Le 21 août 2018 le jour de ses vingt-cinq ans, il se lance et crée sa propre entreprise de terrassement BHC TP. Bastien cible une clientèle locale, le secteur autour du village manque en effet
d’entreprises comme la sienne. Il travaille que ce soit pour des clients privés ou publics et propose des solutions dans l’assainissement, le terrassement, les chemins mais aussi dans les piscines. Dans sa démarche il fut immédiatement encouragé par l’ensemble du village souhaitant voir un jeune créer sa propre entreprise aux abords de Tournon. Son entreprise connait un bon lancement, Bastien espère donc continuer sur cette lancée et faire évoluer son entreprise encore naissante située juste au pied du de la bastide.
d’entreprises comme la sienne. Il travaille que ce soit pour des clients privés ou publics et propose des solutions dans l’assainissement, le terrassement, les chemins mais aussi dans les piscines. Dans sa démarche il fut immédiatement encouragé par l’ensemble du village souhaitant voir un jeune créer sa propre entreprise aux abords de Tournon. Son entreprise connait un bon lancement, Bastien espère donc continuer sur cette lancée et faire évoluer son entreprise encore naissante située juste au pied du de la bastide.

Christophe Valliquet: Boulanger - Pâtissier
Originaire de Montayral, Christophe part très vite dans le métier de boulanger. Il effectue un apprentissage sur Monpazier et travailla en tant qu’ouvrier durant 10 ans. Il avait le souhait de s’installer et c’est en passant par Tournon, voyant que la boulangerie Marmiesse recherchait un successeur et que de plus le village leur plaisait beaucoup, que Christophe et sa compagne Aurelie sont arrivés à Tournon durant l’année 2010. Christophe a ainsi dans son atelier et le four à pain en haut du village, sur la place centrale et le magasin sur le foirail. Il travaille tous les jours ou presque à partir de 1h du matin jusqu’à l’aube. Il effectue différents pains traditionnels et spéciaux, en parallèle Christophe vient de passer son CAP pâtissier, il produit de plus des gâteaux, pâtisseries, des spécialités mais aussi des pièces montées pour des mariages. Il arrive ainsi à avoir une production diversifiée. Ce jeune couple émet le souhait de continuer sur cette même lancée dans ce village qu’eux mêmes qualifient de familial et convivial.

Julien Veyrac: Eleveur - Charcutier - Agriculteur
Ayant toujours été sur Tournon d’Agenais, Julien a grandi sur la ferme agricole de son père. Il effectue tout d’abord des études de boucherie: CAP, BP au CFA d’Agen. Ainsi, par le biais de son père, éleveur lui aussi de volailles et de porcs en plein air et de ses diplômes acquis, il se décide à travailler au sein de l’exploitation familiale développant ainsi les marchés et l’exploitation en elle même. Il élève aujourd’hui aux environs de 80 cochons en plein air, qu’il va soigner plusieurs fois par jour sur le coteau de la plaine de Toulouse.
En parallèle Julien cultive aussi les céréales, principalement le blé qui, une fois transformé en farine sera un aliment de base pour l’élevage porcin. Il privilégie ainsi le bien être animal en contrôlant pleinement leur alimentation. Julien a aussi sur la ferme un magasin en vente directe qui communique directement avec les chambres froides où est stockée la viande. Il fait tout de ses propres mains afin d’avoir un produit final de meilleure qualité. Il est fier de cette exploitation située à deux pas du village, où sa grand-mère déjà vendait au détail des porcelets. Après trois générations il espère que ses enfants seront aussi intéressés que lui par ce métier passionnant mais aussi exigeant.
En parallèle Julien cultive aussi les céréales, principalement le blé qui, une fois transformé en farine sera un aliment de base pour l’élevage porcin. Il privilégie ainsi le bien être animal en contrôlant pleinement leur alimentation. Julien a aussi sur la ferme un magasin en vente directe qui communique directement avec les chambres froides où est stockée la viande. Il fait tout de ses propres mains afin d’avoir un produit final de meilleure qualité. Il est fier de cette exploitation située à deux pas du village, où sa grand-mère déjà vendait au détail des porcelets. Après trois générations il espère que ses enfants seront aussi intéressés que lui par ce métier passionnant mais aussi exigeant.
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